top of page

Resilient South City

South San Francisco

Orange Memorial Park

orange

C'est la première partie du projet, qui consiste à un réaménagement d'un parc existant, soit l'Orange Memorial Park. Le réaménagement vise une amélioration du contrôle de niveau de l'eau lors d'inondations du canal Colma. Ainsi les nouvelles surfaces vertes seront aménagées à un niveau plus bas que celui du canal afin que les surfaces puissent devenir des bassins de rétention. Ainsi ils augmentent la capacité de stockage de l'eau de 70 acres-pieds soit environ 86 500 mètres cubes. 

 

Ces dernières vont accueillir de nouvelles installations sportives, pour le soccer, baseball et autres types de sports afin que les résidents puissent utiliser le parc en dehors de périodes d'inondations. 

​

En réaménageant le parc, le groupe HASSEL+ vise le retour de la végétation indigène. De ce fait, le long du canal, la biodiversité disparue sera réintroduite.

​

Également, afin de rendre l'appropriation du lieu et une reconnexion entre l'individu et l'eau, certains endroits le long du canal seront réaménagés en forme de gradins afin de créer des micro-amphithéâtres.

cle.png

Le parc linéaire

lineaire
cle.png

C'est la seconde partie du projet, qui représente la majorité des transformations. Étant donné, que le parc n'existe pas et les bâtiments industriels occupent l'espace, ceux-ci seront démolis afin de pouvoir aménager un nouvel espace vert pour les résidents. Le nouveau parc créé reprend encore les mêmes principes que le premier parc, soit l'aménagement d'espaces verts afin qu'ils puissent devenir des zones de rétention lors des inondations et lors de petites ou moyennes tempêtes. C'est au total de 90 acres-pieds, environ 111 000 mètres cubes, de volume d'eau qui pourra être retenu.

 

De plus afin de pousser l'idée de contrôle de l'eau, le canal sera élargi, afin que lors de grandes crues, il déborde moins. La réintroduction de la biodiversité dans le parc et le long du canal est également envisagée.

​

Également, en démolissant une partie du secteur industriel, une certaine zone sera conservée pour la reconstruction du bâti à l'usage mixte, soit des résidences, et autres usages qui auront pour but de conservation d'emplois dans ce secteur.

​

C'est un parc principalement piéton et cyclable, d'ailleurs il est relié avec la partie précédente du projet par un chemin complètement végétalisé et qui permet aux piétons et cyclistes de circuler. Les routes perpendiculaires au parc font également partie du projet, ils visent à améliorer l'accessibilité aux piétons en réduisant la vitesse des voitures par l'occupation de l'espace central de la rue par de la végétation et des stationnements qui crée en terre-plein.

Le cercle

cercle

La troisième partie du projet consiste dans la transformation du bâti, on passe d'une matière inorganique (Hardscape) à plus végétalisé (Softscape) sur le site. En effet, le nouvel aménagement végétal ajoute 10 acres-pieds de stockage d'eau, soit environ 12 500 mètres cubes. C'est un lieu qui sera considéré comme plus qu'un parc: ce sera une future pépinière pour la biodiversité indigène qui sera plantée par la suite dans les jardins de ce nouvel aménagement. Ce lieu devient ainsi un endroit éducatif pour les résidents locaux. Ils pourront apprendre quelles sont les plantes qui sont locales et quel est le meilleur environnement pour elles afin de pouvoir être cultivées. Les jardins représentent une superficie de 6 acres, soit environ 24 000 mètres carrés.

​

En plus du lieu d'apprentissage, ce parc se considère comme la partie centrale du projet. En effet, le cercle permet de créer une connexion entre les différentes parties du projet, mais également entre les différentes parties de la ville qui sont actuellement coupées par les barrières urbaines comme l'autoroute et le chemin de fer. Le cercle, un réseau piéton et cyclable, est littéralement transposé en plan afin de pouvoir créer ces connexions, il passe par-dessus l'autoroute pour produire un environnement de sécurité pour ces usagers, il se connecte également au réseau de train Caltrain pour ceux qui ont besoin de se diriger entre les différentes villes de la baie de San Francisco.

cle.png

La zone humide

humide
cle.png

La quatrième partie du projet, située sur le bord de mer, subit également une grande transformation de son espace. En premier lieu, l'usine de traitement de l'eau vient bénéficier d'un aménagement pour un traitement naturel de l'eau. L'espace entre les doigts de l'usine est végétalisé afin de permettre ce traitement naturel. L'usine vient bénéficier ainsi de 12.4 acres, soit environ 50 000 mètres carrés de zone naturelle. L'usine du WQTP deviendra un pôle d'éducation afin que la population locale puisse en apprendre davantage sur la biodiversité et les conséquences du réchauffement climatique.

​

Également sur la petite île, au départ est situé un dépôt pour les trains de SAMSTRAIN. Il sera démoli, ainsi que toute l'île se verra transformée par son sol minéral qui devient végétal. Tout comme dans la dernière partie du Hardscape vers le Softscape. Cette nouvelle zone végétalisée pourra également être considérée comme une pépinière pour la réintroduction de la biodiversité indigène.

​

Cette île accueille également des installations pour les citoyens afin de créer une certaine appropriation par l'usager. Une piscine naturelle est créée, afin que les usagers puissent se baigner. Le ponton est aménagé sur pilotis, afin que lors de la montée des eaux, celui-ci puisse encore être utilisable par la population.

​

De plus, la partie importante du projet est l'aménagement d'une digue vivante, qui créera des habitats naturels pour les animaux aquatiques, mais aussi pour la végétation. Cette nouvelle digue est conçue afin de pouvoir soutenir une montée de la mer de 60 pouces, et pouvoir retenir 1900 acres-pied, soit 2.5 millions de mètres cubes d'eau dans 300 acres, dans 1.2 km carré de territoire réaménagé.

​

​

bottom of page